Un bel extrait de... L'Ascension de la Horde
- Gaëtan du Peloux
- 29 août 2016
- 1 min de lecture

« La puissance qui se dégageait de l'étranger se manifestait sous la forme d'ondes chatoyantes quasi palpables qui, pour certaines, remontaient en spirales jusqu'à lui couronner la tête d'un halo lumineux. Sa voix parvenait jusqu'à leurs oreilles et semblait s'insinuer dans leur esprit, mais elle courait aussi dans chacune de leurs veines, telle une chanson douce oubliée et soudain rappelée à la vie. Sa proposition était tentante, voire excitante; elle suscitait presque un réel désir, mais quelque chose semblait pourtant ne pas coller. Une fois l'étranger parti, les chefs érédars se tournèrent les uns vers les autres en chuchotant, car cette conversation devait rester privée.
— Il ne demande pas grand-chose en échange de ce qu'il nous propose, fit le premier en s'étirant dans les mondes physique et métaphysique, et en projetant alentour des fragments de l'énergie bouillonnant en lui.
— Un tel pouvoir, murmura le second, comme perdu dans ses pensées. C'était le plus élégant ; le plus beau aussi.
Et il affichait son essence dans toute sa splendeur.
— Et il ne fait que dire la vérité, poursuivit-il. Ce qu'il nous a montré va bel et bien se produire. Nul ne pourrait mentir avec une telle conviction.
Le troisième restait obstinément silencieux. Ce que le deuxième avait dit était vrai. Il n'était pas permis de remettre en question la méthode utilisée par cet être d'une infinie puissance pour leur prouver l'authenticité de ce qu'il leur offrait. Malgré tout, quelque chose lui déplaisait en cette entité; Velen se méfiait déjà de ce Sargeras. »
L'Ascension de la Horde, Christie Golden, traduction de Jérôme Vessiere
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